Annonce de l'étude scientifique alsacienne 2014

Le 26 avril 2014, la catastrophe sanitaire de Tchernobyl entre dans sa 29ème année.
L’association « Les Enfants de Tchernobyl » lance en Alsace une étude scientifique en partenariat avec le laboratoire de la CRIIRAD et appelle aux soutiens.

André Paris a la mesure

Les mesures des charges corporelles en césium 137 des enfants russes et ukrainiens invités par l’association alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » en France l’été 2013 et les mesures de la contamination des sols en césium 137 effectuées par l’association au printemps dernier dans le sud-ouest de la Russie en témoignent et le prouvent :
« LA CATASTROPHE DE TCHERNOBYL SE POURSUIT AUJOURD’HUI EN 2014 ! »
L’association « Les Enfants de Tchernobyl » lance en Alsace une étude scientifique en partenariat avec le laboratoire de la CRIIRAD et appelle aux soutiens.

Pour agir là-bas dans les zones contaminées, pour aider ces populations et tout particulièrement les enfants, cette étude scientifique en France démontrera si oui ou non la porte de Tchernobyl est fermée.


En 1989, à l’initiative du Président Marcel Rudloff, le Conseil régional d’Alsace a confié au laboratoire de la CRIIRAD la réalisation d’une étude d’ensemble sur l’état radiologique des sols alsaciens.
Espace de construction de la biomasse et de recyclage des nutriments, les sols constituent en effet, comme l’eau, un élément essentiel mais fragile, soumis aux pollutions, susceptible d’accumuler les substances toxiques comme les métaux lourds, les pesticides...
Aussi, quelques années après l’accident de Tchernobyl, a-t-il paru intéressant de dresser un état des lieux de la teneur des sols en radionucléides artificiels et de déterminer l’impact éventuel des différentes sources de pollution : essais militaires atmosphériques, rejets des installations nucléaires, accident de Tchernobyl...

Cette étude de référence, réalisée entre janvier 1990 et mars 1991, a concerné 66 communes alsaciennes, choisies afin d’assurer une couverture assez homogène des départements du Haut et du Bas-Rhin. Ce premier travail avait un double objectif :

La réalisation de l’étude, 4 à 5 ans après l’accident, permettait en effet d’utiliser le césium 134, encore aisément mesurable dans les sols, afin de déterminer la part respective de Tchernobyl et des essais nucléaires atmosphériques.
L’échantillonnage a été réalisé par carottage stratifié de 5 cm d’épaisseur sur une profondeur totale de 40 cm, de façon à reconstituer l’ensemble des dépôts et à déterminer la répartition verticale des radionucléides artificiels.
Deux radionucléides ont été détectés sur l’ensemble des sites : le césium 137 et le césium 134.

En 1998, à la demande du Président Adrien Zeller, le Conseil régional a souhaité disposer d’un nouvel état des lieux permettant d’actualiser les connaissances et d’évaluer les évolutions tant du point de vue des activités totales résiduelles que de la distribution des radionucléides dans le profil de sol.

L’étude de suivi a concerné 28 des 66 sites de l’étude de référence. Les prélèvements ont été effectués selon le même protocole qu’en 1990.
L’analyse des teneurs en radionucléides artificiels a été complétée par des mesures radiamétriques sur sites, par le dosage des radionucléides naturels et par des analyses chimiques destinées à déterminer si certaines caractéristiques du sol pouvaient influencer le comportement du césium.

Suite à la diffusion publique de cette seconde étude, de l’avis des élus alsaciens et de la communauté scientifique, il semblait très judicieux de poursuivre l’étude de l’évolution de la contamination radioactive de Tchernobyl dans les sols d’Alsace au bout de 10 à 15 années.
C’est l’objet de notre projet de 2014, en partenariat avec les collectivités alsaciennes et la CRIIRAD.


Quels intérêts d’un tel projet à la fois scientifique, pédagogique et humanitaire ?
Pour agir là-bas dans les zones contaminées, pour aider ces populations et tout particulièrement les enfants, mais également dans une démarche pédagogique et scientifique, l’Assemblée générale des membres réunis à Limersheim a décidé de mettre en œuvre cet ambitieux projet.

Pour réussir ce pari, nous avons besoin de vous, de votre aide, de votre engagement actif car il nous faut trouver des ressources financières importantes.

Nous avons sollicité de manière officielle l’aide financière des collectivités concernées (le Conseil Régional d’Alsace, le Conseil Général du Haut-Rhin, le Conseil Général du Bas-Rhin, les 21 communes retenues pour l’étude 2014) mais cela restera notoirement insuffisant pour aboutir au résultat escompté.

Merci de nous aider à trouver des donateurs (rappel : chaque don donne droit à une réduction d’impôt de 66% ce qui signifie qu’un don de 100 euros ne coûte que 34 euros) ou d’éventuelles autres aides financières.

Les 21 communes retenues pour la campagne de mesures 2014 sont :
  • Pour le Bas-Rhin
    • Ban de la Roche
    • Brumath
    • Diebolsheim
    • Diemeringen
    • Erstein
    • Neuve Eglise
    • Preuschdorf
    • Saales
    • Strasbourg

  • Pour le Haut-Rhin
    • Aubure
    • Bitschwiller
    • Breitenbach
    • Durmenach
    • Fessenheim
    • Guebwiller
    • Kruth
    • Le Bonhomme
    • Saint-Louis
    • Sainte-Marie-aux-Mines
    • Turckheim
    • Wolfgantzen
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